[Annulé] 100 rue de la République : les rassemblements continuent !

Soyons nombreus.e.x mercredi 2 mars prochain à 12:00 au 100 rue de la République puis devant la préfecture pour soutenir les habitant.e.s dans leur lutte pour un logement digne et pérenne !

ANNULATION

Les habitant.e.s ont préféré annuler le rassemblement de demain. iels ont envoyé un courrier a la préfecture, la mairie et le propriétaire UNICIL, demandant à être reçu.e.s.
Iels préfèrent laisser un délai supplémentaire de réponse.
Un autre rassemblement peut etre prévu mercredi 9 mars en cas de silence de leur part.
Restez aux aguets, nous vous tiendront informé.e.s !

Mercredi 23 février, aux alentours de midi et demi une cinquantaine de soutien s’était retrouvée pour venir soutenir la trentaine d’habitant.e.s sur place. Banderoles sur le trottoir et accrochées aux bâtiments annonçaient leur prises de paroles « Nous sommes des humains, pas des animaux » ; « Pas d’expulsions sans relogement digne » ; « nous passons de squat en squat, les expulsions menacent la scolarisation de nos enfants, la préfecture, la mairie, le gouvernement français nous laissent sans réponse stable ».

Puis, dans une ambiance déterminée et joyeuse, composée notamment de poussettes et d’une sono qui poussait « we are the world we are the people », le cortège s’est mis en route sur la rue de la république, ralentissant les tramways et obligeant les passant.e.s à s’enquérir de la situation des familles. Après une étape au vieux port et de nouvelles prises de paroles, le cortège arrive rapidement devant la préfecture, empruntant la rue Breteuil et le cours Puget, blocant à nouveau momentanément la circulation.

Là, la décision est prise de se rendre devant l’entrée d’accueil public de la préfecture, pour y crier les revendications au mégaphone et y déplier deux tentes. Quatre policier.e.s nationaux viennent se placer devant l’entrée, rejoint.e.s une quinzaine de minutes plus tard par un cordon d’une quinzaine de CRS. Devant le refus obstiné des habitant.e.s de se retourner sur la grand-place, et leur détermination à être reçu.e.s dans les bâtiments de la préfecture, les CRS finissent par repousser le cortège

violemment par voie de bouclier et gazeuse lacrymogène sur la grand place de l’autre côté de la rue. La musique continue de tourner, les cris « No eviction without accomodation ! » et « African and friends ! Yes ! » résonnent au mégaphone jusqu’à 15h15 environ où les personnes présentes décident de quitter les lieux pour aller tenir une struggle meeting.

Décision est ainsi prise d’envoyer un mail à la préfecture, à la mairie et au propriétaire UNICIL.
Si aucune réponse positive n’est donnée d’ici une semaine, un nouveau rassemblement se tiendra !

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