[Alès] Lutte collective contre la loi travail !

Le 9 mars à Alès des lycéens de l’énorme bahut JBD ont tenté de bloquer leur établissement puis sont partis en manif’ en ville. L’après-midi une manifestation a réuni plus de 700 personnes.
Avec ou sans-papiers, travailleurs, lycéens, étudiants, chômeurs, retraités..., nous pouvons nous organiser ensemble et choisir nos moyens de lutte. Débrayages, grèves, blocages, sabotages, caisses de solidarité, récupération et mise en commun de bouffe, crèches collectives... sont autant d’outils que nous pouvons construire dans des assemblées de lutte ouvertes à toutes et tous.
Afin de discuter et d’échanger des infos sur l’évolution du mouvement, nous proposons de nous retrouver à la Rétive (42, rue du faubourg d’Auvergne, Alès) :
> lundi 21 mars (dès 19h)
> lundi 28 mars (dès 19h)

UNE LOI TRAVAIL CONTRE TOUS !
TOUS CONTRE LA LOI TRAVAIL !

Depuis le 9 mars, un mouvement se construit contre le projet de « loi travail » : grèves, nombreuses manifestations, des centaines de blocages de lycées et de facs à travers toute la France. À Alès des lycéens de JBD ont tenté de bloquer leur établissement puis sont partis en manif’ en ville. L’après-midi une manifestation a réuni plus de 700 personnes. Les lycéens et étudiants annoncent des nouvelles journées d’action les 17 et 24 mars, des préavis de grève sont déposés dans de nombreux secteurs et des manifestations sont prévues pour les semaines à venir.

Loi Travail, accords UNEDIC ou comment gratter encore un coup des milliards sur notre dos !? Les dispositifs de la Loi El Khomri pourront être appliqué par un simple accord d’entreprise, en cas de refus, ce sera la porte ! (Voir dans l’encadré du tract en PJ le détail de toutes leurs saloperies). En réformant le Code du travail, cette loi viendrait légaliser tout un tas de pratiques patronales auxquelles nous sommes déjà confrontés. Les patrons ne s’embarrassent pas de légalité, ils iront toujours plus loin !

Loi Travail : une nécessité pour le système capitaliste

L’objectif de la nouvelle loi dans ce contexte de crise, est de faciliter les profits et la compétitivité des capitalistes dans la lutte implacable qu’ils se livrent tous azimuts, quel qu’en soit le prix pour les salariés (virés plus facilement, payés une misère avec des horaires de merde !)… Dans ce petit jeu, l’État n’est pas un instrument neutre au service de « l’intérêt général » : il pose le cadre et les règles de notre exploitation dans l’intérêt de la classe capitaliste, actionnaires et patrons. De gauche à droite, les politiques mises en place ne sont que des manières de gérer ce système, d’organiser et contrôler la société dans ce rapport d’exploitation.

Les mesures de régression sociale ne sont pas « une mauvaise politique » qu’il faudrait changer aux prochaines élections… elles sont aujourd’hui une nécessité pour le système capitaliste. Pour en sortir, il ne s’agit donc pas de combattre « une gauche sociale-libérale » (pour qu’en 2017 « une vraie gauche » gagne les élections), mais bien de rompre radicalement avec le système capitaliste et l’État.

Notre nécessité : la lutte collective

Dans les boîtes, les salariés sont exploités, écrasés, précarisés. A Pôle Emploi, à la CAF, c’est toujours plus galère de toucher et garder ses allocations. Aujourd’hui, le rapport de force est en faveur des patrons et ils maintiennent l’offensive… Le Code du travail ne fait que transcrire sur le papier ce rapport de force entre nous, qui sommes obligés de travailler, de nous salarier, d’avoir recours aux aides sociales pour vivre, et eux, qui nous embauchent, nous exploitent, nous virent. Ce rapport de force se joue chaque jour dans les entreprises, mais aussi dans la rue : c’est la lutte des classes ! À nous de l’amplifier, de l’aiguiser. Au delà de la défense du code du travail, il s’agit de mettre un coup d’arrêt à l’exploitation de nos existences et au saccage du monde.

Les journées de grève isolées, espacées dans le temps, même avec des manif’s monstres, ne suffiront pas. Les possédants et la classe politique n’écoutent que leur portefeuille. À nous d’appuyer là où ça fait mal !
Avec ou sans-papiers, travailleurs, lycéens, étudiants, chômeurs, retraités..., nous pouvons nous organiser ensemble et choisir nos moyens de lutte. Débrayages, grèves*, blocages, sabotages, caisses de solidarité, récupération et mise en commun de bouffe, crèches collectives... sont autant d’outils que nous pouvons construire dans des assemblées de lutte ouvertes à toutes et tous.

C’EST A NOUS DE NOUS ORGANISER !
GRÈVE GÉNÉRALE !
BLOQUONS LEUR ÉCONOMIE ! PASSONS A L’OFFENSIVE !

* par exemple des grèves « perlées » : arrêter le travail à tour de rôle et sur de courtes durées pour ralentir la production, désorganiser le fonctionnement du service ou de l’entreprise avec peu de pertes de salaire. Un très bon rapport qualité/prix !

Prochaines journées de mobilisation à Alès :
> Jeudi 17 mars – Mobilisation des étudiants et lycéens.Rassemblement de 12h à 14h devant la s/préfecture
> Du 17 au 31 mars – Grève des fonctionnaires
> Mercredi 23 mars – Grève reconductible à la Poste
> Jeudi 24 mars – Mobilisation des étudiants et lycéens. Rassemblement à Alès [lieu et heure à préciser]
> Jeudi 31 mars – Manif’ à Alès. Grève générale et nationale

Afin de discuter et d’échanger des infos sur l’évolution du mouvement, nous proposons de nous retrouver à la Rétive (42, rue du faubourg d’Auvergne, Alès) :
> lundi 21 mars (dès 19h)
> lundi 28 mars (dès 19h)

Contact : grevesauvage@riseup.net

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